vendredi 30 août 2013

C'est la rentrée, les gros cons sont de sortie

Quitter le Brésil c'est aussi quitter la peur permanente de se faire agresser, l'obligation de se contenir face aux incivilités et aux injustices de peur de se prendre une balle entre les deux yeux. C'est ne plus craindre à chaque instant de se faire renverser par une voiture ou une moto. C'est laisser derrière soi la peur de la conduite du chauffeur de bus. C'est ne plus assister à des scènes de racisme, ordinaires mais violentes. Parmi les choses qui nous motivaient à revenir vivre en France, on trouvait la joie de retrouver le calme des rues d'une petite ville française, les pots catalytiques, les pistes cyclables, l'espace public agréable pour tous, une conception du vivre ensemble basée sur l'égalité et la fraternité. Rentrer en France, c'était revenir à une petite vie pépère...