Les indiens Guarani-Kaiowa de la municipalité de Iguatemi, dans l’état Brésilien du Mato Grosso do Sul, menacent de se suicider en masse. Une décision de justice les a forcés à quitter la Cambará, sur la rive Jogui, où ils campent. Pour les Indiens cette région est un “tekoha” (cimetière des ancêtres). Le problème est que cette terre est une propriété privée, attenante à une exploitation agricole.
Le juge fédéral, chargé de traiter le litige
entre la communauté indienne et le propriétaire de la ferme, s’est
déclaré favorable à la demande d'injonction
faite par le propriétaire.
Le juge a
condamné la communauté à une "amende journalière de 500,00 Reais, en cas de
non-conformité". Dans un communiqué, le
CIMI Conselho Indigenista Missionário (Conseil représentatif des
indiens) dit qu'il s'agit d'une "décision d'une gravité exceptionnelle, entraînant une
décision collective de mort."
En effet,
les indiens ne veulent pas quitter le site. Ils sont depuis 500 ans expulsés de
leur terre et n'ont aucun endroit où se “poser”; ils vivent dans des “camps”,
sans soins ni aide. Aujourd’hui, ils préfèrent encore mourir sur leur terre que
de fuir à nouveau.
Une lettre a été écrite par la communauté indigène et publiée par le
Conseil indigène missionnaire (CIMI) et revendique le volonté de vivre, mourir et être enterrés sur la terre de leurs ancêtres.
La communauté compte aujourd’hui 170 personnes
(50 hommes, 50 femmes et 70 enfants).
Pour
soutenir leur combat, et faire pression sur les autorités fédérales
brésiliennes, vous pouvez signer et divulger la pétition ICI. Il faut le faire rapidement
car il semblerait que le temps soit compté, tant les menaces du propriétaire foncier sont violentes.
Source :
Combate o racismo ambiental
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.